Maëlem - Le Portail de Saint-Gratien
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Maréchal de Catinat | Princesse Mathilde | Marquis de Custine


Depuis l'aube des temps historiques, il semble bien que cette portion de territoire qui, des siècles plus tard, prendra le nom de Saint-Gratien, ait été habités en raison de l'existence d'un grand étang poissonneux alimenté par des sources et des rus à la proximité de vastes forêts giboyeuses (abondant en gibier), terrains de chasse par excellence.
Aux temps anciens, les Druides qui trouvaient du gui en abondance sur les lieux célébraient leur culte près des cascades à la chute des eaux de l'étang.
Il existait diverses tribus gauloises qui peuplaient alors d'immenses étendues :
  • Les CARNUTES à l'Est,
  • Les SENONES au Sud,
  • Les VELOCASSES au Nord
  • et Les PARISIS au centre

Peu à peu, la vie en société s'organisa et les habitants de la région se livrèrent à des travaux agraires et plantèrent des vignes dont le vin acquis, au cours des ans, une certaine célébrité locale sous la dénomination de "Picolo" ; ce souvenir tenace s'est transmis jusqu'à nos jours puisqu'une rue de Saint-gratien porte ce nom venu du fond des âges.
Quant à l'origine du vocable de la commune, on la situe aux premiers temps de l'ère chrétienne où les moines de l'abbaye de Saint-Denis édifièrent, çà et là, des petites chapelles en l'honneur des Saints dont ils possédaient de précieuses reliques.
Ils bâtirent ici-même une de ces chapelles en l'honneur d'un jeune berger GRATIEN, originaire de la Somme, et martyrisé par Rictoviaire sous le règne de l'Empereur Dioclétien grand persécuteur de chrétiens. Participant au sort commun des bourgades situées dans la Vallée de Montmorency, Saint-Gratien connut en 843, l'invasion des Normands, brigands et conquérants, marins et guerriers, qui avant de venir mettre le siège devant Lutèce, se répandirent dans la vallée pour se livrer au pillage.
Saint-Gratien fut aussi le théâtre d'événements marqués au fer rouge de la violence au cours des siècles suivants et notamment durant la guerre de cent ans ; selon l'Abbé Leboeuf, historien auteur d'une histoire de la ville et du diocèse de Paris, il ne restait ici que 4 habitants en 1470 ; il y en avait environ 270 au milieu du XVIIIe siècle.
Dés le second Empire Saint-Gratien connut la grande vogue des stations thermales, les classes aisées séduites par le site enchanteur du village et de ses alentours, firent construire de luxueuses villas riveraines du lac.
C'est seulement le 7 août 1850 que le village fut amputé d'une partie de son territoire pour permettre la création d'Enghien les Bains.
Peu à peu, la vie en société s'organise  et les habitants de la région se livrent à des travaux agraires et plantent des vignes dont le vin, au cours des ans, acquiert une certaine célébrité locale sous la dénomination de "Picolo" ; ce souvenir  tenace s'est transmis jusqu'à nos jours puisqu'une rue de Saint-Gratien porte ce nom venu du fond des âges.
Un personnage illustre a marqué l'histoire de la commune. Il s'agit du Maréchal de Catinat
Deux personnages importants de vie parisienne au XIXe siècle, le Marquis Astolphe de Custine et la Princesse Mathilde, vinrent s'installer à Saint-Gratien et rassemblèrent autour d'eux de nombreux amis parmi lesquels se trouvait un grand nombre d'écrivain.